Photos, livres, aventures.

Un soir au club




"Le piano n'était pas le violon d'Ingres de Simon Nardis. C'était bien plus qu'un violon d'Ingres. Le piano était pour lui ce que la peinture était pour Ingres. Il cessa de jouer comme Ingres aurait pu cesser de peindre. C'eût été dommage, dans le cas d'Ingres. Ce fut dommage dans le cas de Simon Nardis."


C'est avec ce paragraphe que débute Un soir au club, le livre de Christian Gailly paru en 2001 et qui attendait patiemment son tour sur les rayons de ma bibliothèque depuis des années. Il y est beaucoup question de piano donc, de musique incidemment, et plus précisément de jazz, dont l'auteur restitue à merveille la sensualité et le rythme.






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- Un soir au club, Christian Gailly, Paris, éditions de Minuit, 2001, coll. "Double", 2004.

Déboutonnez votre




Edition originale. 
Publiées en juillet 1943, pendant l'Occupation, par les différents Centres d'Action Surréaliste de Paris (Noël Arnaud), en Zone Nord (André Stil) et en Zone Sud (Pierre Minne), ces cartes portent les maximes désormais célèbres : "Si vous n'êtes pas curé, général ou bête, vous serez Surréaliste", "Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette", "Si vous aimez l'amour vous aimerez le Surréalisme". Au verso, poèmes par Noël Arnaud, André Stil, Boris Rybak et Marc Patin.- On joint le prospectus d'abonnement à la première série des Feuillets du Quatre Vingt et Un.





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Trouvé sur la page Facebook "Improbables librairies, improbables bibliothèques".

Tapis rouges






Les tapis rouges du café Matina (ancien Romolo), où de toute éternité je suis allé, et qui accueillit il y a quelques années de cela ma première exposition montréalaise.










Le Cavalier suédois







"- J'ai plus d'un tour dans mon sac, se vanta le Torcol. Je sais chercher les puces du hérisson, ferrer une oie, faire des petits tabliers aux sauterelles, et je n'ai qu'à siffler pour que les poissons bondissent en rangs de leur vivier."




Quel meilleur temps que le froid mois de janvier pour se (re)plonger dans l'univers sombre et fantastique du Cavalier suédois, l'un des remarquables romans d'aventures de Leo Perutz, si élégamment empreint de réalisme magique?






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Le Cavalier suédois, Leo Perutz, éditions Phébus, coll. "Libretto".







Bargains for everybody



Souvenir retrouvé de Toronto, dans le mythique magasin Honest Ed's. Pour les parisiens, imaginez que les magasins Tati utilisent leur argent pour financer des spectacles de théâtre, en vendant de tout, de la gaine couleur chaire par lot de douze au cercueil exposé en vitrine en passant par des statuettes de plâtre à l'effigie d'Elvis.


















Nuances





























Montréal au coeur de la tempête, à l'heure des cinquante nuances de gris.